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LS Architecture vos projets au pays basque et dans les Landes

Vous avez un projet d'architecture, de rénovation, d'agencement, particuliers ou professionnels LS Architecture vous accompagne au Pays Basque et dans les Landes
Parlons de votre projet

VOTRE ARCHITECTE À BAYONNE, SUR LA CÔTE BASQUE ET LES LANDES

LS architecture votre architecte à Bayonne s'inscrit dans une démarche éco-logique, économie et bon sens, sans sacrifier l'esthétique, portant au premier plan les usagers,
Une démarche pour laquelle la contrainte est une ressource
Notre territoire, votre identité sont les bases de réflexion pour vos futurs projets

LS architecture, architecte à Bayonne mais ouverte au monde 

La démarche de LS Architecture s'explique par ses expériences, voyages, une pratique de l'architecture contextualisée sur le territoire sous l'influence de l'identité locale.

Être architecte signifie exercer dans un contexte particulier, économique, géographique, social: le territoire.

Alors quelle est l'identité du territoire basque et quels sont les mécanismes qui le façonnent?
C’est la question que LS Architecture a creusé avant même son installation sur le territoire basque:


“Une chose est certaine c'est un territoire en devenir, très attractif qui voit chaque jour son nombre d'habitants augmenter. Exercer sur la côte basco-landaise, un territoire connu depuis mon enfance, dont je veux conserver l'identité, revêt pour moi une importance et une responsabilité particulière.
Après mon retour du Brésil, j'écrivais donc à propos du vernaculaire et j'ai utilisé mon projet de fin d'étude comme terrain d'expérimentation pour éprouver ma théorie. Le diplôme d'architecte DE en poche j'ai d'abord voyagé en Asie. Ce n'est qu'après ce voyage que j'ai décidé de m'installer sur ce territoire que j'affectionne particulièrement, la côte basco-landaise, plus précisément à Bayonne.”

Architecte à bayonne entre métropolisation et tradition de l'etxe basque

Dynamique de métropolisation de l'architecture à Bayonne et au pays basque

Aussi diamétralement opposé soit-il, le réseau mondial des villes globales ou le BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz), sont des territoires qui subissent les mêmes pressions et changements. Seule l'échelle et la temporalité de ceux-ci diffèrent. L'expression urbaine de ces pressions sont très différentes sur ces deux territoires.

Dans les mégapoles du Sud du Monde, la mondialisation et l'afflux de population a vu surgir des bidonvilles, le BAB s'est vu envahi par un nombre incalculable d'ensembles de logements en un temps record, dont le style architectural et l 'intégration urbaine ne sont pas toujours soignés.
Radicalement opposés, ces deux «symptômes architecturaux et urbains» traduisent un changement de société et de mode de vie profond: Nous sommes devenus une civilisation urbaine.

En 1950, le monde comptait 86 villes de plus d'un million d'habitants; aujourd'hui, on en dénombre 400, et en 2020 il y en aura au moins 550. La quasi totalité de la croissance démographique mondiale (pic de 10 milliards d'habitants en 2050) concernera les villes.

95% de cette augmentation de la population se tient dans les zones urbaines des pays en voie de développement, dont la population sera doublée pour s'élever à 4 milliards durant la prochaine génération.

LS Architecture, architecte entre les Landes et le Pays Basque

"Ayant grandi dans un petit village des Landes, je suis aujourd'hui installée comme architecte à Bayonne, petite ville de 50 000 habitants nichée sur les bords de la Nive et de l'Adour entre océan et montagne."
En ces quelques mots, on comprend déjà que la région possède une géographie particulière. L'art de vivre qui en découle est l'une des raisons pour lesquelles j'ai souhaité regagner ma terre natale. Atteindre l'océan en quelques minutes, pour une session de surf, de chasse sous marine, et quelques mois plus tard chausser son snow pour descendre les pistes des Pyrénées. En plus de sa géographie, l'atout du pays-basque, c'est son identité forte. Longtemps à l'origine d'une image sulfureuse, l'identité basque attire de plus en plus de touristes et de nouveaux habitants. 
En effet c'est un territoire qui accueille de plus en plus de nouveaux arrivants: alors comment les accueillir en préservant les ressources naturelles, les paysages et l'identité du lieu qui est à l'origine de l'attractivité de ce territoire ?

Attractivité et tri territorial de l'architecture au pays basque 

Pour aller au delà de ce sentiment de métropolisation, j'ai souhaité approfondir le sujet pour parfaire la connaissance de mon territoire. Grâce à différents ouvrages et études j'ai pu identifier plusieurs mécanismes à l'oeuvre sur le Pays Basque.
Mais faites une légère rétrospective pour connaître les acteurs et outils en place concernant les dynamiques territoriales au Pays Basque.
Ainsi on observe au Pays Basque les trois logiques ou mouvements suivants:
- Littoralisation
- Métropolisation
- Divergences
Le Pays Basque littoral s’impose comme moteur de la région, il engendre une certaine saturation de la bande côtière en raison de sa forte attractivité. L’offre de logements sur la bande littorale n’étant pas suffisante et réservée à des catégories sociales supérieures, une redistribution dans le pays basque intérieur se met en place, C’est ce qu’on nomme le tri territorial.
Cette saturation de la bande côtière constitue pour moi une inquiétude puisqu’elle contribue à détruire l’identité qui fait l’attractivité de la Région et vient fragiliser un équilibre environnemental précaire.

Être architecte à Bayonne : comprendre la globalisation et l'identité locale

Pour comprendre un territoire, des analyses cartographiques et prospectives ne suffisent pas.
Les changements sur le territoire s'opèrent aussi  à plus petite échelle, au sien du quartier Saint-Esprit par exemple.

Peu à peu les locaux commerciaux abandonnés, en rez-de-chaussée, se transforment en petites boutiques ou noisettes bio et objets vintages se monnayent à prix d’or. On a parlé précédemment de métropolisation et je ne peux m’empêcher de comparer le quartier de Saint Esprit à un savant mélange de saint Michel et Bastide à Bordeaux. D’abord parce qu’il se situe sur la Rive Droite de Bayonne, éloigné du centre par une «largeur de fleuve», mais aussi parce qu’il représente l’un des derniers quartiers proche du centre dont le prix du foncier reste plus abordable.
J’assiste donc en direct, au fil des mois à la «gentrification» de ce quartier. Le profil des habitants change, doucement mais sûrement. Tout proche de la gare le tram bus va traverser ce quartier et avec lui c’est tout un lieu qui va se retrouver comme catapulté dans «l’hyper centre». Petit à petit ce quartier va intégrer le centre de Bayonne mais à quel prix? Aujourd’hui son identité c’est ses habitants, un quartier populaire ayant une réputation historique de lieu d’accueil.
On l’aura vu à l’échelle du territoire, comme à celle du quartier, ce territoire est en pleine mutation, mais à quel prix? Doit-on sacrifier l’identité d’un lieu au prix de la croissance urbaine et de l’intégration dans la logique métropolitaine?

Ma réponse est bien entendu non, et je soutiens que c’est à travers l’identité locale que l’on peut résoudre les problématiques liées à la globalisation, ou ici à la métropolisation qui engendre un tri territorial. En dehors d’un rôle majeur pouvant être joué par les mouvements sociaux urbains comme les associations de quartiers, il est utopique d’imaginer que l’architecte puisse aller à l’encontre de ces logiques sans une politique de la ville adaptée.

L'etxe Basque architecture typique du pays basque 

Comme on peut l’imaginer il n’existe pas une mais plusieurs architectures «basques», mais le modèle que l’on utilise aujourd’hui à tort ou à raison vient de la ferme labourdine. ( d‘Est en Ouest labourdine, souletine, navaraise, du bois vers la pierre, de la tuile vers l’ardoise)
Elle est imposante, et ses murs en maçonnerie sont d’un blanc éclatant, pas tout à fait lisse. Ses menuiseries sont peintes d’un rouge ou d’un vert profond. Elle est habillée d’un toit à double pente couvert de tuiles. Parfois asymétrique, elle est percée ça et là de petites ouvertures d’apparences désordonnées.
Implantée dans les vallées ou les collines basques verdoyantes, la ferme labourdine est solidement ancrée dans son territoire et chacune des façades est étudiée selon son orientation. Elle prend l’apparence d’un bloc massif, de forme rectangulaire.
À l’est, se tient en général une immense façade percée de fenêtres et composée de pans de bois rappelant les colombages alsaciens ou normands. À l’entrée on trouve le «lorio», un porche où était entreposé du matériel, des outils, un peu tout ce qu’on laissait à l’extérieur de la maison avant d’y entrer et qui permettait d’accéder à «l’eskaratz», la pièce distribuant toute la maison. Au rez-de-chaussée, on trouve l’étable (côté ouest), l’eskaratz et un très grand escalier en bois menant au premier étage où l’on trouve les chambres, la salle à manger et la cuisine, le tout surmonté d’un immense grenier où l’on faisait sécher les cultures (maïs, lin). Concernant les matériaux on utilisait du grès provenant de la Rhune, du chêne pour la charpente et du châtaignier pour les planchers. En résumé, du bois et de la pierre. Des matériaux nobles et bien sûr locaux.
L’existence ou non d’un étage, un décor plus ou moins riche, le prolongement d’un versant (créant une dissymétrie) sont autant d’indices du statut social des occupants de la maison.

L'etxe maison traditionnelle Basque : une et indivisible 

L’etxe est le nom donné à la maison traditionnelle basque dans laquelle habitait autrefois toute la famille – plusieurs générations – et qui était par nature indivisible et incessible. Une maison basque, c’est transmettre et faire vivre la terre. C’est l’aîné qui était choisi par la famille mais il pouvait y avoir des arrangements. Si celui-ci n’était pas suffisamment responsable, on pouvait la donner au cadet de la famille. Aujourd’hui, cet héritage perdure et c’est à celui qui reprend l’exploitation que revient la ferme.